

Ces trois cartes illustrent la contraction spectaculaire du réseau ferroviaire normand qui s’est produite en un siècle, de 1924 à 2024. En 1924, le réseau est à son apogée : toutes les lignes construites entre 1843 et 1910 sont encore en exploitation aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises. En 1964, le réseau s’est déjà contracté : nombre de petite lignes secondaires ont perdu leur exploitation voyageurs et ne sont plus exploitées qu’en antennes pour les marchandises. En 2024, le réseau n’est plus que l’ombre de ce qu’il était un siècle auparavant, principalement du fait du règne de l’automobile ou du camion. La plupart des antennes fret ont disparu, ainsi que presque toutes les dessertes voyageurs régionales existant encore en 1964 comme Caen-Flers ou Évreux-Honfleur. Certains secteurs sont devenus de véritables déserts ferroviaires.
Dossier : Le train en Normandie, histoire et enjeux actuels
Regards variés
La Normandie dans les livres... et sur la Toile